Work | UPUPUP I Blog mode, lifestyle, photos de voyages.

9 octobre 2015

553 articles plus tard …

L’heure est venue pour moi de passer un nouveau cap sur ce blog. 553 articles plus tard, je vous propose une ligne éditoriale encore plus personnelle qu’auparavant. J’avais amorcé le changement en douceur depuis quelques mois. Vous voulez savoir ce qui m’a motivé à travailler cette nouvelle maquette ?

C’est l’envie de réunir dans mon espace, l’évasion d’un magazine de voyage, la fantaisie d’un magazine mode et l’inspiration business d’un magazine sur l’entreprise (dont la plupart des pages art de vivre de ces magazines adressés aux entrepreneurs sont souvent remplies de conseils cravates, bons vins, chaussures cirées …). Alors à mon niveau j’ai décidé de faire bouger les choses. Je profite de mon blog pour faire la démonstration que les jeunes femmes de ma génération ne sont pas toutes passionnées par l’art du chignon ou d’autres sujets futiles qu’on nous balance systématiquement sous prétexte que c’est « féminin ». J’aimerais juste me retrouver dans des contenus qui me ressemblent mais force est de constater que ça n’existe pas en 2015.

The UPUPUP life, s’adresse à la génération des gens qui comme moi se bougent, voyagent, inventent et vont plus vite et plus loin ensemble grâce à internet.

Escape, Look, Move, Work. Bienvenue sur le nouveau Upupup.fr.

Nouvelles lunettes de vue Peter&May Walk – Trench fluide Bershka – Jupe New Look – Tshirt Monki -Photographie prise avec l’OM-D E-M5 Mark II en test le week-end dernier grâce au site Test-Olympus

24 décembre 2014

Avec Léna, dans la maison des rêves

C’est dans un sillage parfumé à la fleur d’oranger que je vous invite à me suivre. Cette odeur fraîche et délicate, c’est celle de la maison Fragonard. Une des plus jolies boutiques de Paris au 9 rue de Scribe. Quoi de mieux qu’une rencontre pour découvrir l’univers créatif de cette marque que j’adore ? Rdv pris, quelques étages plus tard, on quitte la boutique pour un coffee time avec Léna, en charge du stylisme, sous le regard de Frida Kahlo :)

Hello Léna, merci de nous recevoir dans ton bureau. Je me demandais quelles étaient tes sources d’inspirations, celles qui guident la conception de tes collections mode chez Fragonard ?

On est influencé par plein de choses différentes. Que ce soit une remarque d’une cliente qu’un vendeur nous aurait remonté, nos voyages ou nos rêves du moment. Et puis on imagine des histoires déclinables qu’on a envie de partager. Comme par exemple les contes de milles et une nuits pour Noel.

A chaque réunion d’équipe, on se met toujours à la place de nos clientes. Tout le monde s’implique dans le processus de création. On se demande de quoi on a envie. Si nos idées nous amusent et que ca nous plait, on se dit qu’elles auront autant de plaisir que nous à les découvrir. On ne suit pas vraiment la mode parce que Fragonard est une marque intemporelle qui offre des sensations, du partage et un peu de fantaisie aussi ;)

Vos thématiques sont toujours choisies avec goût. Du coup je me demandais quelle était le portrait de vos clientes ?

La femme Fragonard est multiple. Mais le dénominateur commun c’est sans doute son âme d’aventurière, et le goût qu’elle cultive pour l’inatendu. Pour des idées cadeaux ou se faire plaisir, avec le textile, la parfumerie et la beauté.

Côté soin justement, j’ai vu que vous veniez de lancer une ligne de soins à l’huile d’Olive bio inspirée par la méditerranée. Quelle image de la beauté Fragonard a souhaité partager ?

Dans l’équipe on aime la naturalité et on pense que c’est un message de beauté universel. On est attaché au bon et au beau. C’est d’ailleurs une gamme qui est adapté aux enfants mais aussi aux messieurs ;)

C’est la dernière ligne droite pour trouver les derniers cadeaux de Noel. Quelle serait ta petite wishlist pour les lectrices du blog ?

Je conseillerais la collection de pochettes pop à messages comme celle-ci, ma préférée, la « Happy » ! ;) C’est une pièce de de niveau créateur, qui a un coût 75 euros, avec un niveau de finition cousu main à découvrir en boutiques. C’est un peu l’objet d’exception mais qui reste pratique en même temps.

J’aimerai vous présenter d’autres jolies choses que j’aime à petits prix. Quelque chose qui me tient à cœur de présenter c’est ce charity bag dont les bénéfices sont reversés à un orphelinat de jeunes filles en Inde. Il coute seulement 20 euros. Martin Morrel nous a offert cette superbe photographie pour partager cette joie de vivre qui nous caractérise dans cette démarche de soutien. L’intérieur est doublé, on a fait les choses bien ! En exclu pour tes lectrices, le prochain Charity Bag devrait être disponible au printemps prochain. On va se lancer dans la technique textile du block print.

Et « Wow » c’est la seconde pochette de notre collection pop ;)

Autre conseil pour un cadeau qui plait à coup sûr : offrir une bougie ! « Cette nuit là » c’est un parfum gourmand légèrement ambré qui enveloppera délicieusement l’intérieur de ceux que vous aimez. La bougie coût 26 euros. Il y a également la collection de savons assortis.

Merci pour toutes ces idées. Tout à l’heure en off on discutait des champs de fleurs dans le sud de la France. La visite de votre usine à Grasse est devenue une visite culturelle, je me disais que ca pourrait être un bon prétexte pour que les lectrices passent un petit weekend autour de Cannes. ;)

Il faut venir nous voir ! La visite du musée est gratuite en plus. Pour organiser votre weekend sachez que Grasse et à 20 minutes de Cannes si vous venez de Paris en train. Je conseille de louer une voiture c’est plus pratique. Il y a le café des musées pour s’accorder une petite pause à Grasse. Après votre visite, je vous conseille d’explorer un peu, un peu dans l’arrière pays. Les villages que j’aime sont Gourdon, St Paul de Vence et Tourette sur Loup où l’on peut apercevoir des Violettes ;)

J’espère que cette rencontre vous aura donné envie de redécouvrir l’univers merveilleux de la maison Fragonard. Et qu’au travers de ces échanges vous aurez pu glaner des idées cadeaux mais aussi des inspirations week-ends côté sud pour apercevoir dans l’arrière pays des champs de violettes ou de narcisses en mars, de rose en mai et du lavendin en août. De quoi faire de belles photo instagrams ;)

Un grand merci Léna et Alice pour votre temps et ce bon moment passé ensemble au dessus des toits de Paris. ♥ PS Léna était habillée tout en Fragonard of course.

5 novembre 2014

Entreprendre au féminin, vraiment ?

A chaque fois que je vois un titre « l’entreprenariat au féminin » je ressens un malaise. Un malaise pour cette idée qu’entreprendre tout court n’est pas une étiquette suffisamment représentative d’une dynamique nous incluant. Comme s’il fallait nous applaudir d’avoir osé réaliser ce qu’on n’attendrait pas de nous ? C’est vrai que dans l’imaginaire collectif, entreprendre fait souvent référence à des qualités qu’on loue aux hommes telles que la détermination et l’esprit de compétition. Mais souvent en plus d’être dotées de ces qualités, nous avons aussi l’empathie et le sens de l’organisation. J’aimerait simplement que l’on soit considérée comme des créatrices tout court dans les médias.

Mais j’ai bien conscience que la société est faite d’étiquettes alors faisons avec.

Parlons maintenant de l’état d’esprit permettant de préparer son lancement justement ! Depuis quelques mois, je me suis lancée. Je développe des activités de productrice slash blogueuse slash modèle. (euh ça c’était pas prévu à la base) :)

Se connaitre : développer son estime de soi avant de se lancer

C’est autre chose que la confiance en soi. C’est une intime conviction que l’on ressent parce que l’on se sent prête à changer de cap. Ca peut arriver à tout moment avec une forte probabilité le printemps ;) Mais en fait, sachez qu’il n’y a jamais de bon ou de meilleur moment ! Personnellement, j’ai toujours eu la fibre entrepreneuriale, j’ai monté avec des copains une junior entreprise, on avait 19 ans.

C’était dans le cadre de nos études, ce qui nous a permis de décrocher une super note pour notre initiative. Bien que j’étais déjà orientée projet et que j’avais le sens des responsabilités (des contrats de PME à honorer), j’avais besoin de plus d’expériences.

Je n’ai pas souhaité créer mon entreprise à la sortie de l’école car cela ne correspondait pas au capital d’expériences que je souhaitais acquérir. Mais voilà, 6 ans plus tard, c’est l’effet boomerang. L’année dernière, j’ai précisément ressenti que c’était le moment venu de me lancer. Au travers de mes expériences réussies, j’ai compris mes forces et le potentiel que je pouvais mobiliser.

Cette petite voix intérieure devenait de plus en plus présente voire pressante. C’était une période très compliquée, je vous raconte pas ! D’un côté j’adorais mon boulot mais d’un autre j’étais tiraillée par cette volonté qui devenait de plus en plus présente. C’est vrai que le blog a été pour moi un accélérateur du point de vue de la connaissance de soi aussi je dois dire. Et je ne vous remercierai jamais assez d’avoir été là et d’avoir suivi mon petit parcours.

Pour revenir à la période de doutes qui précède tout grand changement dans sa vie personnel, j’en ai d’abord parlé à mon petit ami. Je me sentais un peu mal quelque part de lui dire que j’ai toujours rêvé d’être chef d’entreprises (au pluriel) et que j’avais le projet de le concrétiser. C’était un peu comme briser une routine, je prenais des risques.

J’épargnais de plus en plus l’année qui a précédé mon départ pour me constituer un fond de roulement. Puis j’ai réalisé un tableau de projection à 6 mois après mon départ avec deux hypothèses, une pessimiste et une optimiste. Il était pour moi hors de question de toucher à mon épargne de base ! Ou pire, demander à mon petit ami de m’aider : NO WAY !!

La liberté a un prix, sachez le. Celui de la responsabilité. Alors j’ai travaillé le plus sérieusement du monde à me mettre dans les meilleures conditions pour me préparer à quitter un environnement que j’aimais mais ne correspondait plus directement à mon aspiration créative. Et c’est quelque chose de très stressant sur le moment. Je me souviens que mon hypersensibilité m’avait joué des tours quand je l’ai annoncé à ma direction. La voix qui tremble et compagnie !! C’est un sacré truc en vrai je vous le dis ! Mais pour autant je savais que c’était un mal nécessaire, que j’avais encore une fois cette intime conviction que je devais le faire maintenant pas après 30 ans.

C’est aussi bête que ça.

J’espère que cette expérience préliminaire à toute démarche de création vous inspirera. Je m’arrête là sinon je vais partir dans un article fleuve. :) J’aimerais savoir si cette thématique vous intéresse avant de développer d’autres sujets connexes comme : « comment s’organiser au quotidien quand on est multifonctions » !

Si vous vous posez des questions pratiques sur le choix du statut, sachez que chaque projet est unique alors je ne me sens pas vraiment de vous aider dans votre choix. Mais je vous propose un lien utile avec un comparatif intéressant justement : quel statut juridique choisir pour son entreprise

Je vous laisse avec cette citation : « A girlboss is in charge of her own life. She gets what she wants because she works for it » Sophia Amoruso, Nasty Gal (livre disponible en anglais sur son shop ici que je viens de recevoir, je commence à peine sa lecture)

J’attends vos petites réactions, questions ou vos retours d’expériences sur le thème de la création d’entreprise qu’elle soit pour une activité indépendante ou une start up ! Je n’aurai qu’un message positif à partager avec vous c’est LANCEZ VOUS !! C’est une expérience ULTIME si vous aimez créer ou produire des projets ! ♥ Bises

visuels source Pinterest